Dolphins' 5 sens(es) des dauphins
Les 5 sens des cétacés sont liés à l’hydrodynamisme et à l’écholocation.
L’ouïe
L’environnement aquatique est loin d’être, comme nous avons coutume de l’appeler, le monde du silence: un véritable bruit de fond, de basse fréquence allant jusqu’à 10 kHz, y règne en permanence et la vitesse du son y est près de 5 fois plus rapide que dans l’air (1500 m/s contre 330 m/s).
Le dauphin possède deux organes récepteurs, isolés l’un de l’autre: les oreilles et le maxillaire inférieur. Les oreilles se résument à un trou minuscule de chaque côté de la tête, en arrière des yeux; elles permettent la perception des sons de 20 kHz. Pour résister aux fortes pressions acoustiques (60 fois plus importantes que sur terre), les osselets, massifs, sont entourés d’os pneumatiques très développés qui les isolent du reste du crâne, et permettent une certaine rigidité du système de transmission, favorisant le passage des hautes fréquences.
L’ouïe est le sens principal de l’écholocation.
Le toucher
Le sens du toucher est très développé chez le dauphin, comme les zones corticales qui reçoivent les informations tactiles en provenance de la peau. Celle-ci est très sensible au contact des objets et des autres animaux ; les dauphins adorent les caresses, y compris sur la langue. L’épiderme est très sensible aux coups violents, aux fortes lumières et au dessèchement.
La vue
Près de 80% de la lumière est absorbée à une profondeur de 10 m et 99% à 40 m. Après 200 ou 400 m, l’obscurité est totale. La vue n’est donc pas un sens très important chez les cétacés, surtout chez les espèces dulçaquicoles. Les dauphins marins utilisent leurs facultés visuelles pour observer les objets situés à leur proximité. D’une manière générale, ils font essentiellement appel à leur sonar qui leur renvoie des images bien plus complexes et complètes.
Le goût et l’odorat
On a pu observer que le dauphin manifestait une discrimination gustative et qu’il pouvait reconnaître des odeurs. Mais la manière reste encore inexplorée: sont-ce des papilles gustatives et des cellules olfactives qui le permettent et dans quelle mesure, ou bien est-ce l’écholocation qui compense ces deux sens?
