Désastres de la Pollution Disasters

Laquelle de ces affirmations est fausse? Notre pollution dans les océans cause…

  • Des occlusions intestinales par ingestion de plastique.
  • La destruction du système d’écholocation par nos explosions sous-marines.
  • L’apparition d’une nouvelle espèce de cétacés.

 

Which sentence is wrong? Our pollution in the oceans causes…

  • Intestinal occlusions due to plastic ingestion.
  • The echolocation system destruction because of our submarine explosions.
  • The coming out of new species of whales.

 

Bonne réponse - Correct answer:

Les dauphins des rivières disparaissent...

 

L’apparition d’une nouvelle espèce de cétacés comme conséquence de notre pollution n’a pas encore été signalée, que je sache. En revanche, de nombreuses espèces sont en train de disparaître...

 

The coming out of new species of whales, as a consequence of our pollution, has not been notified yet, so far that I know. On the contrary, several species are disappearing...

 

Notre si belle planète subit nos attaques polluantes insensées. La faune et la flore océaniques en pâtissent. Menace majeure, la pollution marine touche tous les organismes vivants, marins et terrestres. Pour mieux appréhender l’ampleur du problème, sachez que la pollution la plus visible ne constitue que la partie visible de l’iceberg. Une marée noire, aussi grave et étendue soit-elle est un phénomène limité – géographiquement et dans le temps. On ne peut en dire autant des pollutions chimiques, invisibles et diffuses, qui touchent chaque jour la faune et la flore au plus profond de leurs systèmes reproducteurs, immunitaires et génétiques.

 

Autopsie... occlusion intestinale

Pollution par déchets

 

Les métaux lourds tels que le mercure, le cadmium, le plomb et les organochlorés tels que le DDT, les PCB, provoquent: maladies du foie, du cerveau, des nerfs, des reins, des poumons; décalcification osseuse; saturnisme avec atteintes génitales, cardio-vasculaires et sanguines; cancers, troubles génétiques, effet tératogène (sur le fœtus), troubles de la spermatogenèse… La pollution nucléaire pose un problème insoluble: les effets à long terme des substances radioactives stockées au fond des océans. Quant à la destruction de la couche d’ozone, qui affecte particulièrement les eaux antarctiques, quelles conséquences a-t-elle sur la photosynthèse et les micro-organismes comme le plancton dont se nourrissent les cétacés? Des corps étrangers jetés dans la mer se retrouvent souvent dans le ventre de cétacés morts: paquets de chips, sacs plastiques, emballages divers…

 

Exemples:

  • En 1991, une femelle globicéphale s’échoue sur la plage d’Hourtin, dans le Médoc. Elle vit encore. Les pompiers tentent de la ramener au large, en vain. Au Centre d’Etudes des Mammifères Marins, elle est euthanasiée et autopsiée: 1,74kg de plastique avait provoqué une occlusion intestinale et l’agonie de l’animal dans d’atroces douleurs.
  • Plus récemment en 2013, l'autopsie d'un cadavre de dauphin échoué en Corse révèle là aussi une occlusion intestinale due à nos déchets.

 

Pollution sonore

 

L’acuité auditive des cétacés est très développée et nos bruits sont amplifiés. Lorsqu’ils les perçoivent, ces nuisances provoquent de nombreuses interférences et perturbent leur rythme naturel. Sur le plan social, la communication peut être interrompue, empêchant par exemple une femelle Orque de s’accoupler avec un mâle qui tente de la rejoindre en l’appelant à l’autre bout de l’océan. Une explosion sous-marine peut les rendre sourd, ce qui les voue à une mort certaine puisqu’ils ne peuvent pas vivre sans leur système d’écholocation.  Dans une moindre mesure, quand leur système d’écholocation est déficient, ils perdent leurs repères et s’échouent pour mourir.

 

Les bruits sous-marins anthropogéniques (gros bâtiments navals et sous-marins, prospections géologiques, activités militaires, essais nucléaires...) sont une forme de pollution qui, bien que reconnue, n'est quasiment pas réglementée. Pourtant il est à ce jour clairement démontré la corrélation entre ces nuisances sonores et les échouages collectifs des cétacés. Les cétacés perdent l'usage de leur ouïe qui leur est vitale pour se repérer, se mouvoir, s'orienter et repérer les éléments de leur entourage sous-marin. D'où aussi les collisions avec des navires, des captures accidentelles dans les filets qu'ils n'arrivent plus à percevoir.

 

 

Echouages

 

Le plus souvent, quand un dauphin mort est découvert sur une plage, ou coincé entre des rochers, son décès peut remonter à plusieurs semaines. Terrassé par une maladie, victime de pollution, noyé dans un filet, tué délibérément à la carabine, ou tout simplement mort de cause naturelle… Quand l’animal meurt en mer, il coule d’abord au fond de la mer. Puis les gaz qui résultent de sa décomposition le font remonter à la surface au bout de quelques jours. S’il ne sert pas de nourriture aux prédateurs, il s’échoue alors sur la côte. Des dauphins, cachalots, orques… s’échouent aussi sur les plages alors qu’ils sont encore vivants. Des humains croyant bien faire, tentent de les ramener au large. Quelques jours plus tard, le plus souvent, on les retrouve morts ou à l’agonie, échoués sur une autre plage. Après autopsie, on découvre abcès, sang empoisonné au PCB, ventre rempli de détritus jetés à la mer par des humains peu regardants, détérioration de leurs organes auditifs...

 

 

Quel comportement adopter face à un échouage de cétacé(s)?

 

S'il est encore vivant, un animal échoué souffre. Il faut donc éviter toute source de stress qui ne ferait qu’accroître la douleur. Si le cétacé se trouve là, le plus souvent, c'est que la mort est inévitable et qu'il souhaite se laisser aller vers l’autre monde. Parfois une marée basse soudaine ou un raz-de-marée est à l’origine de son échouage ou une mère qui a voulu rattraper son petit téméraire. Il est donc souhaitable de tenter de le(s) remettre délicatement en mer, en prenant soin de sa peau (attention, le sable blesse la peau du ventre), de son évent, de sa dorsale, de sa caudale et de ses nageoires. Il faut veiller à ce que la peau reste bien hydratée. Mais si l’animal revient s’échouer, il ne sert à rien de s’acharner à vouloir à tout prix le remettre à l'eau au risque d’accroître et de prolonger son supplice. La manière la plus adéquate de l’aider est alors de rester près de lui, en lui parlant calmement, sans s'agiter, en faisant des gestes lents, en protégeant sa peau avec du linge mouillé, sans obstruer l’évent, en le caressant doucement, en lui donnant de l’amour pendant ses dernières minutes de vie, jusqu’à l’arrivée de la personne habilitée qui pourra peut-être le sauver ou achever ses souffrances. En tout état de cause, si vous n’êtes pas une personne habilitée, la toute première chose à faire est d'alerter les secours. Si vous ignorez quel est l’organisme habilité près de chez vous, appelez votre DSV (direction des services vétérinaires). https://www.30millionsdamis.fr/annuaire-de-la-protection-animale/liste/droit-140/directions-des-services-veterinaires-179/